Blueskin
performance, masques mousse de protection, câbles, néon bleu, musique
2021

Blueskin existe indépendamment de notre présence, une situation réelle qui se déroule dans l’espace d’exposition. Les spectateur.trice.s sont plongé.e.s dans une odyssée visuelle et auditive. Devant nous les performeur.se.s sont attaché.e.s à ce néon par un câble, qui semble être à la fois leur arme, mais aussi un lien tangible et vital dépendant d’une prise électrique, comme d’éventuelles âmes cybernétiques. Si l’une d’elles se déconnecte, elles sont toutes perdues. Tels des robots pris au piège de l’espace, se battant avec leurs câbles dans une société hypertechnologique.

Cette performance explore les limites entre la production du réel et la fiction cyberpunk. Ces deux personnages entre chevaliers et cyborgs, pas seulement machines, mais pas encore humains, donnent à voir notre futur, tels des humains surconnectés aux réseaux informationnels.

Les machines peuvent avoir une âme ; en les utilisant au quotidien pour simplifier la vie de l’humain; Nous les avons rendus de plus en plus performants et nous nous sommes perdus. Nous sommes devenus assujettis. Comment l’humain peut-il bousculer cet ordre pour ne pas se désincarner ?